Du haut du phare, que c’est beau !
Je voyais le bas, je regardais le haut
Un vertige
Je regardais Batz.
Qu’il est haut ce phare !
Comme prise au piège,
Batz est entourée de la mer
Du haut du phare assiégé, j’arrive en bas.
Je regarde le phare de Batz. Que c’est beau !
Je suis ici. Je vois là-bas.
Il y a la mer et la terre
Comme dans un berceau.
Je veux rester sur Batz
Un vent vient de la mer
La marée monte
Les bateaux rentrent dans le port.
Mon départ est amer
Les barques sont attachées au corps-mort
Un dernier coup d’oeil
Je regarde ce phare
Il est vraiment haut
Au revoir, Ile de Batz.
José - Atelier d’écriture de Keredern
- Qu’il est haut ce phare !
L’ensemble du texte a été lu par José, interrompu par Marie -Noëlle, Micheline, Bernard et Bouchra pour les phrases en gras.
C’est du Conquet où il retapait sa maison que José s’en est allé en octobre.
Au revoir, José.