" V’là le vitrier qui passe" hurlait l’ouvrier en déambulant dans les quartiers, ses vitres sur le dos.
"Les dames d’en bas, les dames d’en haut, descendez vite car je ne monte pas" chantait le marchand de pillous et treilles, sur un air d’antan que nous avons oublié. c’était le récupérateur de chiffons et de bouteilles. il faisait déjà du tri sélectif tout comme le monsieur de Pontaniou qui, lui, récoltait les peaux de lapins et annonçait son passage en criant "peaux d’lapin, peaux d’lapin".
Tout le monde ne donnait pas ses peaux. Certains les gardaient pour leur usage personnel. Ils les faisaient sécher et, quand les peaux étaient bien sèches, ils les mettaient dans les chaussons pour avoir plus chaud.
Louis "Cresson" ( c’était son surnom ) passait aussi dans le quartier vendre le cresson qu’il avait cueilli dans la cressionnière de Kerbonne, route de la Grande rivière.
À suivre
2001-2002 : fête de la lecture