Chut.. t ; chut..., marche sur la pointe des pieds
Pas un bruit
Pas tout à fait la nuit
Samedi six heures,
Pas un heurt.
- Le jour se lève...
- Kérourien s’éveille, il est 6 heures.
Printemps d’Avril
De ma fenêtre de cuisine
Quatrième étage
Le jour se fraie un passage
Les immeubles pointent leur nez
Semblent sortir d’un cocon ouaté
La lumière doucement
Se fait route dans un tourment
De discrets tracés
Du gris, du violet du rosé
- Le jour se lève...
- La féérie s’en est allée...
Le soleil déjà éclabousse
Le vitrage arrogant d’une, puis de deux tours.
Majesté de couleurs
Le soleil paraît peu à peu dans sa rondeur
Eclate, tel un bouton nouveau
Dans un bleu ciel si beau
Le jour est là, il arrive,
La féérie s’en est allée à la dérive,
- Le jour se lève...
- Kérourien se réveille...
Qui l’a vu ?
Quelques humains bien cachés
Humant tartines beurrées
Et grand bol de café
Qui l’a vu ?
De ventrus goëlands
D’une cheminée à l’autre se déployant
Qui l’a vu ?
Quelques travailleurs matinaux du samedi
S’ils peuvent lever un peu la tête de leurs soucis
Qui l’a vu ?
Vos commentaires
# Le 11 juin 2005 à 10:09, par ?
En réponse à : > Le jour se lève. Qui l’a vu ?
Bravo Lulu pour ta nouvelle façon de peindre. Conseil de Philippe : améliorer encore les reliefs.
Bisous
Annick et Philippe
# Le 21 septembre 2005 à 08:25, par val
En réponse à : > Le jour se lève. Qui l’a vu ?
bonjour tata lulu,
et bravo joli coup de pinceau et joli poeme...A+ Valérie et justine